Alors qu’un
nouvel examen du projet de loi bioéthique a débuté à
l’Assemblée nationale ce mardi 1er juin, plus de 80 parlementaires, membres du
parti ‘Les Républicains’, ont signé une
Tribune vendredi 28 mai dans La
Croix pour appeler le gouvernement à le différer.
Les deux
chambres ont en effet proposé deux versions différentes du texte.
- La question de la PMA pour les
couples de femmes et les femmes seules par exemple divise : les députés y sont
favorables tandis que le sénateurs ont supprimé la PMA sans motif en
deuxième lecture en février 2021.
- Le motif de détresse psycho-sociale
pour l’interruption médicale de grossesse ou encore la création d’embryons
chimères ou transgéniques sont d’autres points importants de divergences.
Parce que le clivage entre les deux
chambres est trop « profond », députés et sénateurs, signataires de
cette tribune dénoncent une manoeuvre de l’exécutif pour obtenir l’adoption de
ce texte pourtant controversé.
« Comme cela
ne permettra pas de parvenir à un texte commun, tant le clivage est profond, il
sait pertinemment que c’est l’Assemblée nationale qui aura le dernier mot.
Autant dire que la majorité présidentielle aura alors les mains libres, faisant
fi du travail du Sénat, de l’opposition de nombreux députés aux mesures les
plus clivantes et des conclusions des États généraux de la bioéthique organisés
en 2018. »
Le projet de loi « bioéthique », en cours d’examen au Parlement, vise à créer des «parents » en inscrivant deux mères sur l’acte de naissance d’enfants nés de PMA et en effaçant sciemment leur père. Il est donc urgent de défendre l’enfant, la paternité et la maternité. Si plus de 100.000 personnes signent cette pétition, un député sera nommé rapporteur et devra proposer à ses collègues de la Commission des lois d’examiner cette proposition de loi, celle-ci remettant donc en question des aspects fondamentaux du projet de loi "bioéthique".
Parce que les enfants nés de PMA naissent d’un père et d’une mère dont ils
ont besoin et qu'ils ont le droit, dans la mesure du possible, de connaître,
comme tous les enfants du monde, merci d'avance de signer la pétition.
Mgr Pierre d’Ornellas, responsable du groupe bioéthique de la Conférence
des évêques de France , soutient que « Cette pétition est un moyen de
faire entendre aux politiques une voix qui soit autre que celle de la doxa
habituellement répercutée. C’est un petit geste citoyen et chrétien sur un
point d’anthropologie simple et majeur. »
Il est URGENT de signer la pétition et de prier pour nos députés et sénateurs..
Philippe
RDV sur : www.petition-assemblee.fr
ou sur : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-444
Circulez, c’est conforme à la Constitution. Voilà l’avis rendu public ce jeudi 29 juillet par le Conseil constitutionnel, au sujet de la loi bioéthique qui va pouvoir être promulguée par le Président Emmanuel MACRON. Le texte ouvrant la PMA à toutes les femmes avait fait l’objet d’un recours de la part de plusieurs députés LR et UDI. Dans leur viseur, les mesures portant sur la recherche sur les embryons humains et les cellules souches embryonnaires, le don de gamètes et l’information des parents lors de la réalisation d’examens prénataux.
RépondreSupprimerConsidérant que “l’ère de l’humain génétiquement modifié est ouverte par cette loi”, ces parlementaires demandaient aux Sages de graver dans le marbre l’interdiction de l’eugénisme. Raté. Rien dans le texte n’a fait tiquer les pensionnaires de la Rue de Montpensier, qui estiment notamment que le terme d’“embryon humain” n’est “pas imprécis” et que ces recherches, soumises à autorisation ou déclaration auprès de l’Agence de biomédecine, “ne dérogent pas à l’interdiction des pratiques eugéniques”.
Tristement, dommage !