DECONFINEMENT et CONFINEMENT DES EGLISES

Le gouvernement nous promet un déconfinement heureux pour le 11 mai, mais la situation des chrétiens est toujours aussi critique, car les offices ne sont pas possibles !!!
Quelques bien-pensants nous expliquent qu'il n'y a aucun problème, et que la "liberté religieuse" n'a jamais été remise en cause car chacun est libre de croire en qui il veut, du moment que c'est dans son coin.
Il s'agit d'une méprise sur les termes: la liberté de conscience n'est pas la même chose que la liberté de pratiquer, l'une peut sournoisement exister sans l'autre, jetant de la poudre aux yeux des honnêtes citoyens déboussolés.
Depuis 1905, le gouvernement s'acharne à vouloir faire de la religion une "affaire privée" selon la formule consacrée. Mais le catholicisme n'est pas le bouddhisme, ni l'islam, il passe par un culte public et les sacrements ne s'administrent pas en solitaire.
La religion catholique n'est pas , par essence, une affaire privée.
Dans le traitement accordé aux rassemblements religieux et aux messes en particulier, il semblerait dans l'optique du gouvernement, que la pratique religieuse soit une sorte de loisir, à placer entre la pratique du fitness, l'exposition sur les impressionnistes et la terrasse de café, que l'on peut repousser indéfiniment sans réel dommage. Mais la vérité est ailleurs: la pratique religieuse n'est pas optionnelle ou temporaire, elle aurait dû être reconnue comme l'un des besoins de "première nécessité" figurant sur les formulaires administratifs.
Espérons que pour la Pentecôte, fin mai, un allègement du confinement prolongé pour les églises, nous permettra de nous retrouver ENSEMBLE pour CELEBRER la venue de l'Esprit.
Philippe

Commentaires

  1. Deux articles publiés sur le Figaro illustrent le sujet :
    1) «La France sera parmi les derniers pays européens à restaurer la célébration publique des cultes»
    https://www.lefigaro.fr/vox/religion/la-france-sera-parmi-les-derniers-pays-europeens-a-restaurer-la-celebration-publique-des-cultes-20200512
    2)«La liberté de culte serait-elle moins importante que la liberté de consommer?»
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/la-liberte-de-culte-serait-elle-moins-importante-que-la-liberte-de-consommer-20200501


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  2. LES MESSES VONT BIENTOT REPRENDRE Ce 18.05.20, le Conseil d’État vient d’ordonner au Gouvernement de lever l’interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte et d’édicter à sa place des mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires et appropriées en ce début de « déconfinement ».
    Il juge donc que l’interdiction générale et absolue présente un caractère disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique et constitue ainsi, eu égard au caractère essentiel de cette composante de la liberté de culte, une atteinte grave et manifestement illégale à cette dernière.

    En conséquence, il enjoint au Premier ministre de modifier, dans un délai de huit jours, le décret du 11 mai 2020 en prenant les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu applicables en ce début de « déconfinement », pour encadrer les rassemblements et réunions dans les établissements de culte.

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  3. Comme annoncé, les cérémonies religieuses avec une participation des fidèles vont pouvoir reprendre dès samedi 23 mai. Le ministère de l’intérieur a annoncé, vendredi soir, la parution d’un décret autorisant une reprise immédiate des cultes publics, sous réserve du respect de règles sanitaires, même si l’objectif affiché par la place Beauvau reste la « reprise généralisée des cérémonies religieuses le 3 juin ». Les mesures s’appliquent à « toute personne de 11 ans et plus qui accède ou demeure dans ces établissements », selon le décret.
    Ce nouveau décret était devenu nécessaire depuis que le Conseil d’Etat avait annulé, lundi 18 mai, le maintien de l’interdiction générale et absolue des cérémonies religieuses édictée dès le début du déconfinement. La plus haute juridiction administrative avait jugé que si elle pouvait être admise dans la première phase de lutte contre l’épidémie de Covid-19, cette interdiction était « disproportionnée » depuis le déconfinement progressif et constituait de ce fait une « atteinte grave et manifestement illégale » à la liberté de culte.

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