« Je désire que le premier dimanche
après Pâques soit la Fête de la Miséricorde »
(Petit
Journal de Ste Faustine 299).
Tableau du Christ miséricordieux demandé par le Christ à Ste Faustine.
Helena Kowalska (en religion sœur Marie-Faustine), née à Głogowiec, le 25 août 1905, morte à Cracovie le 5 octobre 1938, est une
religieuse de Notre-Dame de la Miséricorde et mystique polonaise
surnommée l'apôtre de la miséricorde divine.
L’Église
catholique a reconnu que sa « vie mystique est d'une extrême
richesse »
Béatifiée en 1993, canonisée en 2000, elle est
fêtée le 5 octobre.
Le Seigneur Jésus a exprimé ce désir
pour la première fois à Sainte Faustine à Plock, le 22 février
1931 lorsqu’Il révéla sa volonté en ce qui concerne le tableau
de Jésus Miséricordieux :
« Ce dimanche (premier dimanche
après Pâques) doit être la Fête de la Miséricorde » (Petit
Journal 49).
Cette fête de la Miséricorde Divine a
été instituée par le Pape Jean-Paul II le 30 avril 2000, jour de
la canonisation de Sœur Faustine, à Rome. À cette occasion il
déclara :
« Désormais, le deuxième
dimanche de Pâques, dans toute l’Église, prendra le nom de
“Dimanche de la Divine Miséricorde”. »
Monseigneur Pierre d’ORNELLAS, dans
son livre consacré à saint Jean-Paul II, La Miséricorde
dessine l’image de mon pontificat, écrit :
« Jean-Paul II a fixé la Fête
au deuxième dimanche de Pâques. Selon la prédication des Apôtres,
reprise par Jean-Paul II pour le monde contemporain, cette
Miséricorde de Dieu se dit totalement dans la Croix et la
Résurrection du Christ. » « Il était normal que la Fête
de la Divine Miséricorde ait lieu le jour où l’Église fait
mémoire de la Pâque de son Seigneur (…) Depuis l’année
2000, la célébration de la Miséricorde de Dieu appartient à la
prière de l’Église » (Monseigneur d’ORNELLAS, La Miséricorde
dessine l’image de mon pontificat, Jean-Paul II, Éditions Parole
et Silence, 2006)
Saint Jean-Paul II est décédé le 2
avril 2005, à l’aube de la fête de la Miséricorde Divine qu’il
avait lui-même instituée.
La date choisie par Jésus Lui-même
met en évidence le rapport étroit qui existe entre le mystère
pascal de la Rédemption et cette fête (PJ 89), dont la
liturgie célébrait déjà Dieu, « riche en Miséricorde ».
Durant le Triduum pascal l’Église
célèbre la Passion, la mort et le premier dimanche de Pâques, la
Résurrection du Seigneur. Le Deuxième Dimanche de Pâques, dans la
liturgie de l’Église, les oraisons de la messe ainsi que les
lectures exaltent la miséricorde infinie de Dieu. L’Évangile
nous invite ce jour-là à contempler avec saint Thomas les pieds,
les mains et le côté transpercé de Jésus, témoignages de la
gravité du péché qui a transpercé le Christ, de notre péché qui
continue à Le transpercer, mais aussi et surtout de son Amour
Miséricordieux qui est plus fort que la mort, qui a vaincu la mort
et le péché du monde, chacun de nos péchés a été porté et
pardonné par le Christ Crucifié et Ressuscité !
Le choix de ce dimanche pour instituer
la fête de la Miséricorde Divine a donc une profonde motivation
théologique. Le Mystère de la Miséricorde Divine trouve en effet
son reflet dans la Passion, la mort et la Résurrection de
Jésus-Christ. La Rédemption est inséparable du mystère de l’amour
Miséricordieux.
Le deuxième dimanche de Pâques est
également un jour important car, en ce jour, l’Église fait
mémoire de l’institution des deux grands sacrements : le sacrement
du baptême et le sacrement de réconciliation. Ce jour-là en effet
a lieu la clôture solennelle des célébrations des baptêmes des
catéchumènes (c’est pourquoi on l’appelle Dimanche in albis),
et l’Église proclame l’Évangile de l’institution du sacrement
du pardon : « Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui
vous remettrez ses péchés ils lui seront remis » (Jn 20,
22-23).
L’institution du dimanche de la
Miséricorde Divine ce jour-là souligne la grandeur de la
Miséricorde Divine témoignée aux hommes dans le sacrement du
baptême et dans le sacrement de la Réconciliation.
Le bienheureux Père Sopocko dit que
: « puisque le mystère de la Rédemption continue de se
réaliser dans les sacrements du baptême et de la réconciliation –
il est normal que la fête de la Miséricorde soit célébrée le
dimanche où l’église fait mémoire de l’institution de ces deux
sacrements. Elle n’introduit aucun changement dans le cycle
liturgique mais elle conduit à mieux accentuer et expliquer les
textes liturgiques ». (Bienheureux Michel Sopocko, La
Miséricorde de Dieu, cité dans Sainte Faustine et la Divine
Miséricorde, Père Andrzej Witko, 2010)
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