Fête de la DIVINE MISERICORDE .QUID ??




« Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde » 
(Petit Journal de Ste Faustine 299).

https://www.youtube.com/watch?v=aEZZ8QJF4TY
 Tableau du Christ miséricordieux demandé par le Christ à Ste Faustine.

Helena Kowalska (en religion sœur Marie-Faustine), née à Głogowiec, le 25 août 1905, morte à Cracovie le 5 octobre 1938, est une religieuse de Notre-Dame de la Miséricorde et mystique polonaise surnommée l'apôtre de la miséricorde divine. 
L’Église catholique a reconnu que sa « vie mystique est d'une extrême richesse »
Béatifiée en 1993, canonisée en 2000, elle est fêtée le 5 octobre. 

https://gloria.tv/post/iUmgttZwJVQY2iuv4S1cNWG8Y

Le Seigneur Jésus a exprimé ce désir pour la première fois à Sainte Faustine à Plock, le 22 février 1931 lorsqu’Il révéla sa volonté en ce qui concerne le tableau de Jésus Miséricordieux :
« Ce dimanche (premier dimanche après Pâques) doit être la Fête de la Miséricorde » (Petit Journal 49).

Cette fête de la Miséricorde Divine a été instituée par le Pape Jean-Paul II le 30 avril 2000, jour de la canonisation de Sœur Faustine, à Rome. À cette occasion il déclara :
« Désormais, le deuxième dimanche de Pâques, dans toute l’Église, prendra le nom de “Dimanche de la Divine Miséricorde”. »


Monseigneur Pierre d’ORNELLAS, dans son livre consacré à saint Jean-Paul II, La Miséricorde dessine l’image de mon pontificat, écrit :
« Jean-Paul II a fixé la Fête au deuxième dimanche de Pâques. Selon la prédication des Apôtres, reprise par Jean-Paul II pour le monde contemporain, cette Miséricorde de Dieu se dit totalement dans la Croix et la Résurrection du Christ. » « Il était normal que la Fête de la Divine Miséricorde ait lieu le jour où l’Église fait mémoire de la Pâque de son Seigneur (…) Depuis l’année 2000, la célébration de la Miséricorde de Dieu appartient à la prière de l’Église » (Monseigneur d’ORNELLAS, La Miséricorde dessine l’image de mon pontificat, Jean-Paul II, Éditions Parole et Silence, 2006)

Saint Jean-Paul II est décédé le 2 avril 2005, à l’aube de la fête de la Miséricorde Divine qu’il avait lui-même instituée.



La date choisie par Jésus Lui-même met en évidence le rapport étroit qui existe entre le mystère pascal de la Rédemption et cette fête (PJ 89), dont la liturgie célébrait déjà Dieu, « riche en Miséricorde ».
Durant le Triduum pascal l’Église célèbre la Passion, la mort et le premier dimanche de Pâques, la Résurrection du Seigneur. Le Deuxième Dimanche de Pâques, dans la liturgie de l’Église, les oraisons de la messe ainsi que les lectures exaltent la miséricorde infinie de Dieu. L’Évangile nous invite ce jour-là à contempler avec saint Thomas les pieds, les mains et le côté transpercé de Jésus, témoignages de la gravité du péché qui a transpercé le Christ, de notre péché qui continue à Le transpercer, mais aussi et surtout de son Amour Miséricordieux qui est plus fort que la mort, qui a vaincu la mort et le péché du monde, chacun de nos péchés a été porté et pardonné par le Christ Crucifié et Ressuscité !
Le choix de ce dimanche pour instituer la fête de la Miséricorde Divine a donc une profonde motivation théologique. Le Mystère de la Miséricorde Divine trouve en effet son reflet dans la Passion, la mort et la Résurrection de Jésus-Christ. La Rédemption est inséparable du mystère de l’amour Miséricordieux.

Le deuxième dimanche de Pâques est également un jour important car, en ce jour, l’Église fait mémoire de l’institution des deux grands sacrements : le sacrement du baptême et le sacrement de réconciliation. Ce jour-là en effet a lieu la clôture solennelle des célébrations des baptêmes des catéchumènes (c’est pourquoi on l’appelle Dimanche in albis), et l’Église proclame l’Évangile de l’institution du sacrement du pardon : « Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés ils lui seront remis » (Jn 20, 22-23).
L’institution du dimanche de la Miséricorde Divine ce jour-là souligne la grandeur de la Miséricorde Divine témoignée aux hommes dans le sacrement du baptême et dans le sacrement de la Réconciliation.
Le bienheureux Père Sopocko dit que : « puisque le mystère de la Rédemption continue de se réaliser dans les sacrements du baptême et de la réconciliation – il est normal que la fête de la Miséricorde soit célébrée le dimanche où l’église fait mémoire de l’institution de ces deux sacrements. Elle n’introduit aucun changement dans le cycle liturgique mais elle conduit à mieux accentuer et expliquer les textes liturgiques ». (Bienheureux Michel Sopocko, La Miséricorde de Dieu, cité dans Sainte Faustine et la Divine Miséricorde, Père Andrzej Witko, 2010)

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